Avez-vous déjà réfléchi au terme « animal » ?
La conception juridique et le sens ordinaire du terme « animal » sont la résultante de circonstances historiques. L’« animal », ou la « bête », sont des appellations typiquement dénuées d’âme : elles réfèrent à de simples objets. Elles ont une connotation instrumentale, c’est-à-dire au service des gens et fréquemment à titre d’objet de consommation. Face à la modification de la loi au Québec, en décembre 2015, nous sommes d’avis que le terme « animal » est à proscrire en raison de son interprétation négative antérieure, tant sur le plan sociétal que sur le plan juridique.
En nous inspirant de l’esprit du Code civil du Québec et de la Loi BÊSA (voir la capsule n° 7), nous favorisons le terme « ÊTRE ANIMAL », de la même façon que l’on fait référence à l’« être humain ». Et ce, même si le Code civil et la Loi BÊSA continuent actuellement de faire référence au terme « animal ».
Il est essentiel de mettre l’accent sur l’« être » en parlant des « ÊTRES ANIMAUX » afin de les dissocier de toute notion de « bien » qui est maintenant rejetée par la Loi BÊSA. Lors de discussions avec vos amis, essayez-le ! Ils seront tout d’abord étonnés quand vous parlerez d’« ÊTRES ANIMAUX » et non pas simplement d’« animaux », mais cela pourra peut-être entamer une réflexion intéressante.