Au 19e siècle, plusieurs rivières et cours d’eau du Québec étaient déjà surexploités par la pêche sportive ⟮1⟯. Lorsque les premières activités de piscicultures firent leur apparition en 1857, elles avaient justement pour but de repeupler de poissons les eaux surexploitées ⟮2⟯.
Cette situation de surexploitation se constate encore de nos jours alors que la pêche récréative dépend en bonne partie d’un apport extérieur pour exister, à savoir les élevages de poissons destinés au marché de l’ensemencement.
Entrée en vigueur en 2006, la Loi sur le développement durable vise notamment les ministères, dont celui responsable des activités de pêche. L’un des principes de cette loi est le « respect de la capacité de support des écosystèmes » (art. 6 m)).
Dans un contexte de pêche, cela implique de ne pas pêcher les poissons au-delà de leur capacité de reproduction.
⟮1⟯ Portrait-diagnostic sectoriel sur l’aquaculture en eau douce au Québec
⟮2⟯ Portrait-diagnostic sectoriel sur l’aquaculture en eau douce au Québec
Cette capsule est rédigée par Mme Véronique Armstrong, responsable environnement pour le DAQ, et a pour objet de contribuer à la Journée mondiale pour la fin de la pêche.
Mme Armstrong provient du milieu de l’environnement, elle détient une maîtrise en environnement de l’Université de Sherbrooke et a travaillé dans le domaine pendant plusieurs années. Désirant avancer ses pensées en éthique, elle poursuit des études doctorales en philosophie à l’Université de Montréal sous la codirection de Christine Tappolet et de Valéry Giroux. Elle s’intéresse à la convergence entre les torts causés aux animaux et ceux causés à l’environnement, à différentes théories de la considération morale en éthique animale et en éthique environnementale et aux avantages d’une perspective sentientiste en éthique de l’environnement.