Saviez-vous que les chiens, chats, cochons et poules participent, bien involontairement, à la surpêche dans les océans?
En effet, entre 11 % ⟮1⟯ et 40% ⟮2⟯ des poissons pêchés en mer ne servent pas à nourrir les humains directement.
Ils sont plutôt transformés en nourriture pour les êtres animaux d’élevage destinés à leur alimentation et pour les êtres animaux et de compagnie qui partagent leur maison.
Ainsi, en Europe seulement ⟮3⟯ :
– les poules industrielles mangent plus de poissons que tous les albatros et oiseaux marins du monde;
– les cochons industriels mangent plus de poissons que tous les requins des océans; et
– les chats domestiques mangent plus de poissons que tous les phoques de l’océan Nord-Atlantique.
⟮1⟯ How much feed for aquaculture comes from fish?
Cette capsule est rédigée par Mme Véronique Armstrong, responsable environnement pour le DAQ, et a pour objet de contribuer à la Journée mondiale pour la fin de la pêche.
Mme Armstrong provient du milieu de l’environnement, elle détient une maîtrise en environnement de l’Université de Sherbrooke et a travaillé dans le domaine pendant plusieurs années. Désirant avancer ses pensées en éthique, elle poursuit des études doctorales en philosophie à l’Université de Montréal sous la codirection de Christine Tappolet et de Valéry Giroux. Elle s’intéresse à la convergence entre les torts causés aux êtres animaux et ceux causés à l’environnement, à différentes théories de la considération morale en éthique animale et en éthique environnementale et aux avantages d’une perspective sentientiste en éthique de l’environnement.