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Date

Avr 04 2021
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8:30 am

Emission n°2 en direct autour de l’exposition « Animaux polaires, une vie de scientifique »

« Emission n°2 en direct autour de l’exposition « Animaux polaires, une vie de scientifique » ❄️

Une immersion exceptionnelle en Arctique, en Antarctique et dans les îles subantarctiques, au gré des témoignages des scientifiques, à vivre depuis votre salon.
Comment les animaux nous en apprennent davantage sur le changement climatique en zones polaires ?

Au total, ce sont 6 chercheurs qui se relayeront sur ces deux après-midis, samedi 3 et dimanche 4 avril, dédiés à la connaissance des animaux polaires.

C’est depuis la salle Antartica du Pavillon polaire d’Océanopolis que ces spécialistes s’exprimeront, en direct ou en différé, sur leurs travaux de recherche et leurs liens avec les animaux décrits dans la nouvelle exposition de l’Institut polaire. Ces chercheurs accompagnés d’une équipe de médiateurs répondront aux questions des internautes.

🗣️ Les intervenants de ce dimanche 4 avril 2021 :
➡️ Isabelle Charrier, Chercheure à l’Institut des Neurosciences, Paris Saclay.
Isabelle Charrier travaille en Arctique pour étudier le comportement vocal des morses atlantiques.
Elle a notamment étudié leur répertoire vocal et la reconnaissance vocale individuelle entre la mère et son petit. Via des analyses acoustiques de leurs vocalisations et des expériences de playback, elle a pu montrer que les cris de contact produits par les mères et les petits sont très individualisés, et les expériences faites sur les mères ont révélé que celles-ci étaient capables d’identifier leur petit vocalement.

➡️ Eric Armynot Du Châtelet, Maître de conférences à l’Université de Lille 1 – Sciences et Technologies. Membre du Laboratoire d’Océanologie et de Géosciences.
Éric Armynot Du Châtelet travaille à la caractérisation et au suivi des environnements et paléoenvironnements de Kerguelen à l’aide d’amibes testacées. En raison de leur position géographique, les îles subantarctiques des Kerguelen sont un site d’expérimentation naturel parfait pour l’enregistrement des changements environnementaux récents. Les proportions des différentes espèces d’amibes à thèques et la composition des communautés dépendent du degré hygrométrique, du pH, de la température et de facteurs biogéographiques. D’autre part, les squelettes de ces amibes se préservent et sont donc des témoins des environnements du passé. Ainsi, en caractérisant les contraintes environnementales des communautés d’amibes à thèques moderne, en définissant des espèces indicatrices de tous les sous-environnements identifiable, il est possible de reconstituer les paléo-environnements récents et modéliser les changements importants opérant au cours des dernières décennies.

➡️ Jean-Louis Martin, Chercheur au Centre d’Ecologie Fonctionnelle et Evolutive (CEFE), Montpellier.
Jean-Louis Martin travaille sur l’hyper-abondance des oies arctiques et leur potentiel lien avec le déclin des limicoles dans l’Arctique canadien. La population d’oie est passée de moins de 100 000 individus à plus de 10 millions en tout juste quelques décennies à la suite de changements de pratiques agricoles et à la capacité de ces espèces de changer leurs habitats d’hivernage pour exploiter ces milieux cultivés. Il est primordial d’évaluer l’ampleur et le rôle respectif joué par la forte augmentation de l’abroutissement par les oies et le climat dans les cascades d’effets affectant ces milieux et leurs avifaunes.

En intermède à ces échanges de 25 min environ, des membres de l’Institut feront découvrir en direct aux internautes et en avant-première, l’exposition « Animaux polaires, une vie de scientifique ».

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Un événement organisé par Océanopolis

 

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